L'agriculture biologique réduit les risques : c'est bon pour la santé

1. Les aliments bio présentent une meilleure qualité nutritionnelle et souvent gustative en raison de leur teneur plus élevée en nutriments, antioxydants ou encore en acides gras essentiels : le mode de production biologique favorise la constitution de la matière sèche des fruits et légumes, contenant les éléments nutritifs et les fibres. Indemnes de produits chimiques, les légumes et fruits bio peuvent être consommés AVEC la peau qui contient fibres, vitamines et minéraux.

2. Les produits bio favorisent les protéines végétales et sont globalement moins transformés, avec beaucoup moins d’additifs, entraînant une réduction des risques d’intolérances alimentaires et d’allergies : les aliments ultra-transformés sont identifiés comme participant à l’augmentation de l’obésité, des maladies cardiovasculaires et de certains cancers.

3. Une réduction des risques de longues maladies et de maladies chroniques : les agriculteurs bio sont moins exposés aux produits chimiques toxiques interdits dans les exploitations biologiques. 57 substances naturelles sont autorisées en agriculture en biologique, utilisées seulement en dernier recours, contre 455 substances phytosanitaires de synthèse autorisées en Europe, utilisées en épandage préventif et curatif (un pommier subit en moyenne 35 traitements phytosanitaires de synthèse).

4. Une meilleure santé des consommateurs : les aliments biologiques sont moins susceptibles de contenir des résidus de pesticides > 86 % des produits bio ne contiennent pas de résidus de pesticides. Le Programme National Nutrition Santé recommande désormais la consommation de fruits et légumes bio : des études montrent que les bénéfices sur le long terme d’une consommation accrue de fruits et légumes pourraient être annulés par l’exposition aux pesticides qui en découle ! Pas d’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage bio ce qui contribue à lutter contre l’antibiorésistance, un enjeu de santé humaine majeur.

5. Plus d’1 million d’Européens demandent une réduction drastique de l’usage des pesticides de synthèse et leur suppression d’ici 2035 pour restaurer la biodiversité et protéger la santé des citoyens.

La Bio, c'est plus d'harmonie et d'autonomie dans notre société

6. L’économie de la bio est principalement constituée de PME et ETI engagées, ayant une politique sociale, d’intéressement aux bénéfices et une volonté de développer le commerce équitable plus importantes que la moyenne.

7. En amont, la Bio réduit la dépendance aux énergies fossiles en encourageant des méthodes agricoles plus durables. Le label AB est le seul label de qualité contrôlé au moins une fois par an. En aval, la bio favorise : l’offre de produits en vrac, la réduction des emballages, notamment le plastique d’origine fossile et du suremballage.

8. La Bio encourage l’émergence de la philanthropie environnementale: elle constitue plus de la moitié des donations du 1% for the Planet pour soutenir les associations de protection de la nature.

9. La Cour des Comptes plaide pour un soutien à l’agriculture biologique et rappelle ses apports : des bénéfices pour la santé et l’environnement, l’impact positif sur l’autonomie alimentaire de la France.

10. Meilleur bien-être animal : les animaux élevés en agriculture biologique bénéficient de conditions de vie plus naturelles, ont un accès à l’extérieur et une alimentation plus contrôlée et sans OGM.

Produire bio, c'est bon pour l'emploi : des emplois verts en France

11. L’agriculture biologique produit plus d’emplois à l’hectare car moins industrialisée et mécanisée.

12. L’économie de la bio transforme principalement en local les produits agricoles ce qui développe aussi des emplois en France, en payant leurs impôts en France.

13. La bio est une économie de type circulaire favorisant la coopération locale et l’emploi de proximité.

L'agriculture biologique, pour une meilleure qualité de l'eau

14. Les pratiques biologiques favorisent la conservation de l’eau ce qui contribue à prévenir la désertification : les terres cultivées en AB sont capables de mieux absorber les eaux de pluie et d’alimenter les nappes phréatiques en une eau dénuée de polluants issus des pesticides et engrais de synthèse, une réduction des impacts sur les écosystèmes marins.

15. La non-utilisation de pesticides chimiques de synthèse préserve la flore et la faune aquatiques, le milieu écologique des eaux des rivières, donc la qualité des eaux, favorise la conservation des zones humides et des prairies.

16. L’agriculture biologique utilise moins d’eau, en raison de ses techniques de travail du sol, des variétés qu’elle utilise mais aussi parce que sa logique agronomique et donc économique, ne l’incite pas à intensifier sa production annuelle mais à raisonner sur une rotation longue.

17. L’agriculture bio ne nécessite pas d’actions majeures de dépollution ou de traitements des eaux comme l’agriculture conventionnelle, ne condamne pas l’utilisation de certaines zones de captage d’eau car sur-polluées, et ne génère pas de coûts additionnels pour les collectivités et la société : les agences de l’eau plébiscitent l’intérêt de l’agriculture biologique car elles consacrent 80 % des 2,2 milliards d’euros alloués à la prévention et la qualité de l’eau.

La Bio, c'est bon pour les sols : fertilité

18. L’agriculture biologique dynamise l’humus, la fertilité des sols avec composts et fumiers, pour garder un sol vivant où la matière organique est active, ce qui les protègent de l’acidification.

19. L’agriculture bio n’a pas recours à des fertilisants chimiques qui nuisent à la faune et à la flore : insectes, abeilles, coccinelles, vers de terre, oiseaux ou microorganismes contribuent à entretenir un sol vivant, propice à la culture.

20. Les agriculteurs biologiques favorisent la rotation des cultures par la culture de légumineuses pour régénérer les sols et limiter l’érosion.

21. Les pratiques biologiques favorisent la conservation des sols ce qui contribue à prévenir la dégradation des sols.

La Bio, c'est bon pour la biodiversité : pour une planète vivante !

22. L’agriculture biologique favorise la biodiversité (+30%) grâce à des cultures diversifiées, en permettant la présence ou le maintien de prairies, haies, arbres, bandes enherbées (plutôt que les détruire pour ajouter des surfaces cultivables et rechercher le meilleur rendement à court terme). Ce qui offre aux pollinisateurs et autres animaux des abris et des ressources alimentaires plus variées contribuant à l’équilibre des écosystèmes.

23. Un respect des cycles naturels de reproduction des espèces animales et végétales dans des environnements sains : un champ bio a une richesse en espèces végétales 5 fois plus élevée et en espèces pollinisateurs 20 fois plus forte qu’un champ géré en agriculture conventionnelle.

24. L’agriculture biologique permet de restaurer des écosystèmes terrestres et aquatiques grâce à la non-utilisation des pesticides de synthèse.

25. Les cultures bio favorisent une meilleure qualité de l’air : réduction de la pollution de l’air en évitant l’utilisation de pesticides de synthèse et d’engrais chimiques, souvent mises en cause à proximité des habitations ou des écoles.

26. Les aliments bio sont produits sans OGM (Organismes Génétiquement Modifiés), ce qui limite la perte de biodiversité associée à leur utilisation.

La Bio, c'est bon pour le climat : moins de gaz à effet de serre

27. L’agriculture biologique permet de contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique en limitant les rejets polluants et en stockant davantage de CO2 dans le sol.

28. En favorisant le maintien des écosystèmes, l’agriculture biologique permet à l’humanité de mieux résister aux effets du changement climatique.

29. Les émissions de gaz à effet de serre sont réduites grâce à la non-utilisation d’engrais azotés chimiques de synthèse (qui eux en génèrent beaucoup lors de leur fabrication industrielle).

30. La séquestration du carbone est favorisée grâce à des rotations de cultures longues et limitant le nombre de labours ; l’élevage en plein air sur des prairies permanentes qui fixent le carbone dans le sol et compensent les émissions de méthane des animaux. L’élevage intensif, source notoire de gaz à effet de serre, n’est pas pratiqué en agriculture biologique. La bio encourage les pratiques d’agroforesterie qui permettent de stocker plus de carbone dans les arbres et les sols versus la culture intensive ou la déforestation.

 

 


Sources : rapport Cours des Comptes juin 2022 – pétition ICE save bees an d farms nov 2022 – Agence Bio – IFOAM – ITAB – Synabio – Générations Futures

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